Comment tout cela a-t'il commencé et surtout depuis quand ?
Lol comment dire ... je pense depuis toujours.
Enfant et surtout adolescente, je me retrouvais en classe après la récréation avec tout à coup un gros bouton qui poussait quelque part sur la figure, démangeait terriblement et puis disparaissait quelques heures plus tard.
J'avais remarqué que c'était surtout quand je mangeais mes bonbons préférés, les rouges !!
Un peu après la naissance de Jérôme, mon grand fiston, je me suis réveillée une nuit, prise de démangeaisons insupportables. Intriguée, je me lève, me rends à la salle de bain pour constater, dans le miroir, que je suis couverte de plaques rouges. Moi qui croyais avoir été piquée par une horde de moustiques .... ben de toute évidence c'était pas ça !
Je passe les détails du médecin de garde appelé le lendemain (et oui ça arrive toujours un week-end ce truc là) qui n'ose pas me toucher comme si j'étais hautement contagieuse et qui me prescrit du zyrtec.
Résultat, toujours autant de doses suspectes et pas une amélioration en vue. J'appelle donc mon toubib qui décroche (oh miracle) et qui me fait une piqûre de médrol en intraveineuse. Le médrol étant un corticoïde qui fonctionne du tonnerre en cas d'allergie.
Manque de bol, le lendemain matin, c'est l'horreur, j'ai gonflé de partout, on dirait un remake d’Éléphant man et je finis, comme d'hab (enfin bon, c'est surtout maintenant que c'est devenu une habitude) à l'hosto où je m'entends dire que j'ai un oedème de Quinck ! Autrement dit, depuis les yeux, en passant par les lèvres, les mains, les pieds, la totale gonflette quoi !
Comme dans notre beau pays, nous avons une très bonne médecine mais qu'on ne sait pas toujours s'en servir, après m'avoir envoyé chez un dermato (sic), qui m'annonce fièrement que je suis allergique à l'aspirine, ce qui est très compliqué quand on en a pas pris avant l'allergie, je me retrouve, par mes propres moyens et surtout des bonnes copines, chez une allergologue qui me pose la question fatidique "qu'avez-vous mangé la veille de la crise ?"
Je fais le liste .... des carbonnades flamandes de maman, des chips au pickles et un petit alcool (tout ça en repassant mon linge).
Quelques semaines plus tard, je réitérerai les plaques rouges et les démangeaisons sur les chips au pickles, ensuite sur les chips ketchup, bolo ... pour arrêter définitivement les chips quelques mois après.
J'ai 27 ans !
Bonjour Catherine,
RépondreSupprimerComme je te comprends.Mon histoire est différente mais se rapproche...de la tienne.TOut a commencé à 18 ans pour moi. J'ai fait un malaise, avec sensation de chaleur dans le cerveau mais je n'ai pas perdu connaissance. Je suis allé chez le médecin, Irm etc mais rien du tout.j' ai vécu pendant 4 ans avec une sensation de vertige, de chaleur, et de brûlure d'estomac qui est apparue en même temps...je ne dormais plus jusqu'à en pleurer de peur et d'épuisement. J'ai eu ma licence quand même je ne sais comment...puis mes vertiges se sont estompés mais mes brûlures d'estomac toujours la...j'ai donc passé une gastroscopie duo détecté une gastrite.on me donne un iPp mais rien ne fonctionne.bref ma vie est un enfer mais j'apprends à vivre avec. Les médecins me disent que c'est le stress. Quand on est jeune on croit tout surtout les médecins...a 26 ans je décide de refaire une gastroscopie et pH métrite pour mettre fin à mon calvaire. Entre-temps j'ai arrêté le café,le lait, la tomate, les champignons, les aubergines, les plats en sauce...résultat...gastrite et œsophagite avec rgo...le médecin me dit que c'est le stress et me donne des ipp.la douleur est masquée avec les ipp mais dès que j'arrête, les brûlures persistent. Bref, je ne peux que vivre avec...puis l'année dernière, je fais une grosse crise en voyage comme toi.avant de partir j'étais déjà stressé mais de manière inexplicable avec un ventre et estomac dur, contracté, des vertiges légers. En voyage donc je me mets à avoir des vertiges comme si j'allais mourrir au Resto de l'hôtel en mangeant et buvant du vin. Ça m'a gâché le voyage. En rentrant, j'ai fait des crises d'angoisse à chaque fois que je fumais une clope, je me retrouvais au sol avec une impression de perte de contrôle.mon médecin m'a donné des anxiolytiques qui ont atténué les symptômes artificiellement.les médecins me disent que ça vient du stress.puis mon oncle est décédé d'un cancer de l'oesophageun mois plus tard ce qui m'a traumatisé.je me suis juré de ttrouver ce que j'avais. Le médecin m'a donné une quadruple dose d'iPp a longue durée pour l'oesophage qui ne guérit pas. Je lui ai demandé d'investiture du côté des intolérances alimentaires mais il m'a dit que ce n'était pas la peine.c'est le stress...j'ai donc fait appelle à un allergologue qui m'a prescrit un régime d'éviction pendant 15 jours. Ce que j'ai fait en 2015...j'ai 32ans aujourd'hui.et j'ai une intolerance au lactose et suspecte une intolerance a l'histamine. Depuis ce régime, mon stress a considérablement baissé et les contractions aussi.je n'ai plus d'angoisse du tout.je n'ai plus de boule dans la gorge.je continue mes investigations mais je pense que mon problème est alimentaire.je dois avoir des carences dues à un intestin irrité d'où ma fatigue extrême depuis des années et mes insomnies. Bravo la médecine. On se rend bien compte qu'en médecine nous sommes encore très nul...et le stress a bon dos. Quand on ne sait pas, le problème vient du stress...c'est minable en 2015 en France...15 ans de ma vie à souffrir en silence sans que personne ne comprenne et que tout le monde vous pense mal souffrant ou fou. C'est a en devenir complètement cinglé.bref...comment vas-tu depuis?